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Fabio STORTI : "Manager avec ma vision et mes idées"

Fabio Storti est le nouvel entraineur du Paris Volley. Dans ce premier interview, il revient sur son parcours, et sur l'opportunité d'être à la tête du groupe parisien la saison prochaine.

 

 

Bonjour Fabio ! Bienvenue à Paris !

 

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

  Je m’appelle Fabio Storti, je suis italien et j’ai 44 ans, je suis arrivé en France il y a 3 ans dans l’équipe de Montpellier comme coach assistant. On a gagné le championnat la saison passée et cette saison la Supercoupe.

 

Quel est ton parcours d’entraineur ?

 Tout a commencé á Modène il y a plus de 20 ans, où j’ai travaillé avec Angelo Lorenzetti comme assistant notamment sur le côté statistique qui n’était pas encore développé comme aujourd’hui. Puis j’ai continué mon chemin à Montichiari, à Piacenza et aussi avec les équipes nationales d’Italie.

 Après ça en 2007, j’ai eu l’opportunité d’aller en Pologne ! Le challenge m’a beaucoup excité. J’étais très curieux de travailler dans ce championnat, loin de mon pays. J’ai été l’assistant du célèbre coach argentin Daniel Castellani à Skra Belchatow où je suis resté 10 ans.

 

10 ans dans le même club, c’est une belle preuve de fidélité de nos jours ?

 Oui, ça a été une période exceptionnelle !

On a remporté une médaille d’argent et deux médailles de bronze en Champions League et de nombreux titres nationaux. Le volley s’est beaucoup développé dans tout le pays, autant dans le niveau de jeu, que dans la popularité et dans le marketing de tous les clubs.

 Et enfin, j’ai rencontré Anna, la femme de ma vie et la maman de mes 3 enfants.

Quel est ton rapport avec la France ?

 En 2017, on est parti à Varsovie pour un tout nouveau projet. J’ai travaillé avec Stéphane Antiga qui était auparavant un de mes joueurs á Skra Belchatow et on a réussi á emmener l’équipe jusqu’en finale de championnat (avec Antoine Brizard comme passeur). Une belle réussite.

 En 2019, je suis retourné en Italie à Piacenza. Ça a été un moment plus compliqué notamment á cause du Covid.

 Puis en 2021, j’ai eu un appel de Olivier Lecat pour travailler avec lui à Montpellier. J’ai été très séduit par la proposition car le volley français était en plein boom avec les résultats de l’équipe de France, et avec tous les joueurs qui maintenant jouent au plus haut-niveau mondial.

 Ça a été une bonne expérience. Je pense qu’on a aidé le club à grandir et le titre gagné en 2022 a prouvé qu’on avait bien travaillé !

 

Être entraineur principal était un objectif de carrière ?

 Je pense que mon expérience est maintenant bien complète et j’ai eu l’envie de devenir entraineur principal. Je voulais être face aux joueurs, prendre les décisions et manager l’équipe avec ma vision et mes idées.

Quand j’ai eu la proposition d’entrainer le Paris Volley, je n’ai pas réfléchi plus d’une nuit. C’est le club français le plus célèbre en Europe. Stéphane Antiga m’a raconté toute l’histoire et tous les titres gagnés notamment celui en Champions League avec Glenn Hoag comme entraineur. C’est une opportunité que je ne pouvais pas refuser.

 

Tu vas succéder à Dorian Rougeyron qui est une légende ici. Comment l’appréhendes-tu ?

 Effectivement, je vais succéder à Dorian qui a effectué un travail incroyable ici pendant de nombreuses années. J’ai eu l’occasion de l’avoir au téléphone et il m’a donné des recommandations sur l’équipe et sur le club. Donc je le remercie pour tout ça et je lui souhaite de réussir dans sa nouvelle aventure á Tourcoing.

 Je suis vraiment content et chanceux de l’équipe, de pouvoir travailler avec de tels joueurs pour la saison prochaine. Je remercie le club d’avoir fait les efforts d’en garder certains de cette saison. Je vais pouvoir compter sur Kellian, Joachim et Matthaus bien sûr mais aussi sur l’expérience de Niko Kovacevic qui je pense sera un élément important de l’équipe. Je n’oublie pas les autres comme Baptiste par exemple qui ont montré de belles choses cette saison et qui vont encore progresser, et tirer le groupe vers le haut. Et notre recrutement est vraiment intéressant pour la suite !

 

Kellian PAES est en équipe de France actuellement, c’est positif pour sa progression ?

 Kellian est jeune joueur mais il a déjà énormément de qualités. Le chemin est long pour être un grand passeur mais il a tout pour le devenir. Il a déjà passé un cap la saison passée. On l’a vu plus mature, plus posé, plus réfléchis, plus concentré, capable de manager toutes les situations. Il est effectivement avec l’équipe de France en VNL en ce moment, et j’espère qu’il va pouvoir continuer.

 

Quelles sont les ambitions pour la saison prochaine ?

 J’ai un rêve, mais le chemin est long. On doit d’abord travailler dur et donner le meilleur de nous-même tous les jours.




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